Villa Marc , peintures

Parce que le chaos n’est pas la fin ... mais le début de mon travail, je peins sans idées préalables des lignes colorées, je dégage des formes que j’efface et en tournant la toile dans tous les sens je fais émerger de ce désordre des personnages et des ambiances qui sitôt la toile retournée peuvent se transformer à nouveau jusqu’à que s’impose à moi cette équation universelle que je nomme E= Mc Peintre car le chaos n’est pas que désordre mais une source d’inspiration un langage qui cherche son expression.
Ainsi je veux démontrer que face à la complexité de notre existence, aux flux d’informations croissants et du coup jamais vérifiables car aussitôt obsolètes, aux conflits, aux incertitudes économiques, sociales et écologiques qui imposent un quotidien stressant et un avenir incertain, on dispose encore de moyens de ne pas subir, d’éviter le pire et d’accéder à la beauté.
Il suffit de faire un simple pas de côté et en ce qui me concerne lorsque 
le maître Zen m’interroge en me proposant soit de prendre le bâton et d’être battu avec, soit de ne pas prendre le bâton et d’être battu avec, je choisis le pinceau .